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 Chroniques de Nahar : le point de vue d'Esmée

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Esmée David
Camarade
Esmée David


Messages : 27
Date d'inscription : 10/10/2015
Grade : Au service de la Dame Perpelle

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MessageSujet: Chroniques de Nahar : le point de vue d'Esmée   Chroniques de Nahar : le point de vue d'Esmée Icon_minitimeVen 23 Oct - 11:05

Chroniques de Nahar : le point de vue d'Esmée NaharTitreType02_01


Les correspondances de la Dame Harlise Perpelle n’ont pas de réels secrets pour Esmée; papier fin, encre délicate, signature calligraphiée et souvent sceau reconnaissable - des courriers dont, à quelques exceptions près, la demoiselle doit résumer le contenu à sa dame de façon quotidienne afin qu’elle se fasse une idée de quelles personnes doivent recevoir de ses nouvelles, ou quels évènements requièrent sa présence. Non, ces correspondances n’ont pas de secrets pour Esmée, sans pour autant qu’elles l’intéressent. Des fatras de nobles. Or donc, il y a pourtant bien une correspondance d’un autre type, et qui lui arrache une moue désapprobatrice chaque fois que ce papier épais, retenu d’une solide lanière de cuir, sans nom, parvient au Promontoire, à la demeure des Perpelle.


Cela faisait quelques mois que sa dame s’était lancée dans une aventure fort étrange, et Esmée avait pensé, au début du moins, que cela n’était qu’une lubie de passage - un peu comme lorsqu’Harlise avait, il y a quelques années, pris sous son aile un soi-disant voyant, avant de le mettre à la porte en le traitant de charlatan un mois plus tard.


C’était à cette époque que les billets avaient commencé à arriver, et la dame verte avait gardé avidement leur contenu, éveillant les soupçons de la jeune femme à son service. Quelque chose n’allait pas, et il y avait dans les dires de sa dame de quoi inquiéter: elle parlait d’un investissement ex-tra-or-di-nai-re; quelque chose de grand! De digne de sa maisonnée, et surtout d’elle. Bon. Qu’elle ait ses projets, après tout, tant que cela ne touchait pas à son salaire et à sa chambrée, Esmée s’en moquait quelques peu - mais les soucis vinrent après les fugaces inquiétudes. Un jour, alors qu’Harlise reçut l’une de ces missives qu’Esmée ne devait pas lire, elle la fit monter à sa chambre. Esmée, lui dit-elle, vous m’accompagnerez demain. J’ai un rendez-vous au… - elle jeta un oeil au papier grossier qui trônait sur sa coiffeuse luxueuse - au Pichet-sans-fond. Je ne sais trop comment m’adresser à ces gens vous savez… nous rencontrerons une certaine, mh, Svein, quelque chose comme ça. Elle avait souri. Vous pouvez disposer.


Et là, cela n’allait plus tant. Une rencontre dans une chambrée miteuse du Pichet-sans-fond, une femme dont Harlise ne connaissait que vaguement le nom et surtout, surtout le fait qu’elle ne se répande pas en explications sur la chose ne pouvait qu’alarmer (intérieurement) la servante. De tels mystères pour sa dame n’avaient jamais été de bonne augure: elle se mit à craindre qu’elle ne soit aller fricoter avec la pègre. La vérité serait bien différente, sans pour autant être plus appréciable.


Le lendemain, la Dame Perpelle s’habilla à la façon d’une “manante”, quoique son déguisement soit bien mal réalisé, et les deux femmes partirent en direction des quartiers populaires. Après quelques mots échangés avec le gérant, Esmée parvint à arracher un numéro de chambre, ainsi qu’une brève description de celle qui l’avait louée: une norne imposante aux cheveux rougeoyants et à la peau blême comme celle d’un corps mort - une description qui ne manqua pas de rassurer la jeune femme et qui lui ôta toutes ses craintes; ironie. Plus que jamais, Esmée n’aimait pas ce qui était en train de se passer, tout en évitant de montrer sa mine soucieuse à sa dame, qui, si elle paraissait certes incommodée par les rustres qui peuplaient la taverne, ne semblait pas inquiétée par toute cette mise en scène.


La peau de la norne qui ouvrit la porte de la chambre était blanche comme l’on disait que la neige l’était, et ses cheveux rouges comme le sang avant qu’il ne sèche - elle avait surplombé de son regard vide mais intimidant les deux acolytes, et bien qu’Esmée ne se soit pas manifestée et que son interlocutrice soit manifestement aveugle, elle sentait une forme d’hostilité… qui lui était adressée. L’immense armoire à glace se décala de l’encadrement de la porte, et les laissa passer. Celle-ci close, elle s’adressa d’un ton froid à Harlise: “Qui est cette fille Perpelle? Je n’ai convié que toi.”. Un peu maladroitement, la noble avait expliqué que la demoiselle l'accompagnant était de confiance, qu’elle ne trahirait pas ce qui allait se dire, que tout serait en ordre. Avec méfiance, la dame aux cheveux écarlates avait toléré la présence d’Esmée, tant qu’elle ne se permettait pas de commentaire lors de cette rencontre et en dehors de celle-ci… les mauvaises langues, disait-elle, elle savait comment les gérer. Horreur et craintes se mêlèrent dans le coeur de la krytienne tandis que le petit dialogue entre sa dame et la femme des montagnes commençait. Par Grenth, que faisait-elle ici?! Et par Kormir que fichait Harlise?! La suite de la conversation, surréaliste, lui donnait presque envie de croire, comme ses parents l’avaient fait, aux dieux pourtant silencieux, et que Lyssa serait en train de lui jouer un tour.


La norne et Harlise discutaient, donc; la dame verte s’enquérait des avancées de la demoiselle aux cheveux de sang, qui se contentait de répondre par des phrases énigmatiques dont quelques mots parvinrent jusqu’à Esmée, en grande remise en question intérieure: les brumes, un arbre, des mondes - attendez, quoi? Sa dame devait, selon le cadavre ambulant qui lui servait d’interlocutrice, s’occuper du financement de certaines recherches - ce qu’Harlise semblait prête à accepter tant qu’elle avait main-mise sur ces avancées théoriques et pratiques. Il s’agissait du fruit de son investissement après tout.


En fait, c’était pire que ce qu’elle craignait: Harlise ne fricotait pas avec la pègre, elle avait rejoint une secte. Impossible. Pas maintenant, pas à peine un an avant que tout cela ne se termine. Toute cette histoire sentait le ragoût de Skritt à plein nez. Tout ce qu’elles disaient, tout, n’avait pas de sens! - La rencontre s’était finie sans qu’Esmée ait senti le temps s’écouler, et dans les semaines qui suivirent, sa dame se préparait à dégager de grosses sommes pour les projets de cette illuminée des Cimefroides. Cette rouquine avait l’air d’être l’une de ces fanatiques qui courent après une chimère; mais plus inquiétant, Harlise semblait prête à aller vers une chute inéluctable en participant à ce projet.


Un an. Il ne restait qu’un an, et Harlise se mettait à fréquenter les gens qu’il fallait à tout prix éviter.


Revenons au présent : ce jour, Esmée reçoit de nouveau l’un de ces billets. Un autre de ces billets. Depuis la rencontre du Pichet, Harlise lui faisait lire ces courriers comme les autres. Pendant quelques secondes, elle se questionne: doit-elle vraiment en parler? N’est-il pas plus prudent d’oublier cette histoire? Il n’y aura rien de bon à en tirer, elle en est certaine aujourd’hui. Pourtant… elle ne peut rien. Elle ne peut en juger; quoiqu’elle fasse, elle semble piégée dans cette affaire. Si Harlise y réponds, elle y sera entraînée par elle et… si elle ne répondait pas, la norne à la peau crème viendrait elle-même récupérer son dû. Inutile d’en arriver là. Elle ouvre le courrier, et de ses petites dents, mordille l’intérieur de sa joue.


Malgré elle, elle lâche finalement un profond soupir, et monte une à une les marches menant aux appartements de sa dame. Derrière la porte, elle l’entend chantonner l’une de ces petites mélodies du matin - elle frappe délicatement à la porte, avant de recevoir la permission d’entrer. La noble se farde tranquillement avant de dessiner ses lèvres d’un rouge marqué. Lorsqu’elle tourne la tête, son grand regard verdoyant se posant sur sa servante, celle-ci s’incline doucement en la saluant de quelques mots de convenance, avant d’en venir aux faits : “Ma dame, vous êtes invitée.


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HORS-JEU

Bien que j’aie écrit le petit texte en RP, il me semble que c’est plus à notre grande norne de vous exposer la chose d’un point de vue hors-jeu et d’annoncer, donc, HRP cette rencontre. Le sondage est en cours pour fixer la date!

J'utiliserai ce sujet pour mettre à la suite les textes que je pourrais écrire vis à vis de l'Ordre, de ses évènements, etc. Bref, comme dit le titre; ce seront les chroniques de Nahar made by Esmée.

Sur ce au plaisir de vous voir bientôt en jeu Wink
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Esmée David
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Esmée David


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MessageSujet: RENCONTRE - I - Suite.   Chroniques de Nahar : le point de vue d'Esmée Icon_minitimeLun 2 Nov - 23:11

A la lueur des flammes bleues…

Les algues frôlaient la barque, et la brume en épousait les formes dans une étreinte fraîche. Esmée ramait lentement, se frayant un chemin vers un îlot isolé au milieu d’un lac dans les plaines d’Ashford, en territoire Charr. Sur le ciel d’un noir sombre et profond, se détachaient les formes éparses de vieilles ruines humaines - elles étaient faiblement éclairées par quelques torches aux lueurs bleutées et inquiétantes, et l’humaine observait avec attention les eaux, dont on lui avait dit qu’elles pouvaient abriter d’imposants drakes qu’il valait mieux éviter de croiser à l’heure du dîner. Bientôt, toutefois, et sans essuyer pareille rencontre, la jeune femme et sa Dame purent poser pied à terre.

Harlise pestait; l’endroit n’était pas à son goût. Esmée l’avait pourtant prévenue avant qu’elles ne quittent le Promontoire. Les coordonnées laissées par la… “Sachem”... étaient pour le moins claires. Une île perdue dans un coin perdu sur une terre tout aussi perdue et ce depuis longtemps… non, Esmée n’aimait pas ça. Quelques pas au milieu des ruines, puis elles étaient au centre des gravats et murs délabrés. La norne dominait le lieu depuis quelques marches en mauvais état - à sa droite, une sylvarie aux feuilles sombres et à la tenue couleur de sang et d’ébène; à sa gauche, un Asura au sourire avenant, et aux vêtements simples mais élégants. Elle gratifia les deux humaines d’un air dédaigneux et d’une apostrophe tout aussi empreinte d’une absence de respect, sèche ; Harlise. Je vois que ta protégée est toujours fourrée avec toi.. Protégée, protégée… vite dit, pensait Esmée. Rapidement, le petit groupe fut rejoint d’une norne aux cheveux immaculés, et d’autre part d’un homme portant un masque qui put être apprécié un jour de carnaval, mais qui n’était là qu’inquiétant. Elle, était piquante et lui, étrange. Puis, le bruit d’une lourde masse dans l’eau. Un drake?! Esmée se retourna d’un bond, terrifiée à l’idée que ses craintes puissent se réaliser - rien de ça à dire vrai, mais une imposante masse de muscles, de métal, de fourrure et de crocs se tenait à quelques mètres d’elle - elle laissa échapper un petit cri de stupeur. Le charr était encore trempé de sa traversée, et il adressa un regard hostile à l’assemblée avant de se placer non loin de la sorte de guide spirituel de ce petit groupe. L’intendante se mordilla l’intérieur de la lèvre - elles ne s’en sortiraient pas.

Ces entrées faites et quelques mots échangés, quelque chose frappa néanmoins Esmée. Quelque chose dont elle n’aurait pu se rendre compte auparavant. Quelque chose qui put sembler anodin mais qui pourtant, se révélait un élément effrayant: ils n’avaient aucune cohésion.

Tous sans exception jouaient d’un jeu de celui qui critiquerait le plus habilement son voisin, ou bien jouaient d’une folie plus ou moins subtile, ou jouaient d’une intimidation rôdée - le tout dans une cacophonie que la voix de la dame à la peau de neige tentait de couvrir. Alors qu’elle écrivait ses notes, Esmée en vint à se poser la question “Mais que font-ils ensemble par le casque cornu de Balthazar?!”, ce à quoi elle se rendit compte qu’elle n’avait pas de réponse.

Jusque là, elle avait pensé que “l’ordre” était une… “simple” secte. En soi, un groupement de personnes un peu fanatisées sinon dupées par une sorte d’illuminée des Cimefroides. Des personnes qui avaient au moins une chose en commun sur laquelle se baser, sur laquelle tenter de se préserver, sur laquelle jouer, peut-être? La chose était en fait là encore plus angoissante: le but demeurait illusoire, fou, une chimère, mais ils n’étaient pas réellement unis autour de quelque chose sinon leurs envies très personnelles, particulières, de trouver leur intérêt dans ce projet. Ils n’étaient certainement pas là pour faire plaisir à cette “chère” Svein, pas plus que la loyauté qu’ils pouraient lui vouer serait complètement sincère.

L’ordre prenait un nouvel aspect, un aspect dangereux, celui de personnes au final… peut-être prêtes à tout au-delà des codes qu’ils pourraient s’imposer l’un à l’autre. Un nid de vipères, ou si ce n’est le cas, une antre de lions n’ayant pas eu de viande sous les crocs depuis un moment.

Le silence revenant, la sans-regard en revint à quelques règles que l’intendante ne manqua pas de relever : “Nous avons un objectif, et je ne tolérerai aucune insubordination… de quiconque. Sinon… il y aura des conséquences.” - eh bien. La confiance régnait donc bien peu, même parmi les fous convaincus par le projet. Quelque part, malgré la crainte qui la saisissait aux entrailles, Esmée se sentait un peu moins seule dans la chose. Elle nota même la petite crispation sur le visage de sa Dame. Peut-être n’était-elle pas aussi perdue qu’elle le pensait. Peut-être pourrait-elle lui parler? Qui sait, cette réunion lui aurait ouvert les yeux sur la norne? Elle aborderait le sujet une fois de retour chez les Perpelle, à l’abri, au Promontoire Divin. “Je voudrais maintenant que chacun d’entre vous se présente, et rapidement.” Bien entendu, la servante échapperait à la règle, mais elle prit attentivement note de ce que disaient les “collègues” de sa Dame, en ajoutant les annotations qu’elle lui dictait, bien entendu.

Citation :
  • Harlise Perpelle - Collaboratrice, finance une partie des recherches pour trouver l’Arbre-Monde, dirige la Loge des Murmures - recherche de l’efficience et de l’élégance. La force scientifique est au-dessus de la force brute.
  • Marvenn - Connaissances importantes dans les champs de la recherche, à respecter (Svein). Perspicace. Sorte de bras droit?
  • Ghilann - Recherche magique et mystique, en relation avec le passage dans les brumes. Loge de Cristal. Folle.
  • Djarn - Semble s’exprimer par grognements. Svein - dirige Loge du Fléau // expéditions.
  • Zaagara - Loge du Fléau. Limitée intellectuellement.
  • ??? - Erudit, lèche-derrière, Loge des murmures.

Il faudrait aussi à ce groupement nouvellement formé un lieu où s’installer. Rapidement, l’Asura afficha un petit sourire satisfait, et mains dans le dos-torse bombé, il proposa un laboratoire qu’il aurait… obtenu. Comment, à dire vrai, Esmée ne voulait pas le savoir… d’autant qu’il restait apparemment là-bas quelques corps morts que les camarades de sa Dame commençaient à se disputer pour des raisons qu’elle ne souhaitait pas retenir plus que cela.

Il faudrait habiliter ce lieu, situé à Garenhoff, en Kryte.

Par les dieux, fallait-il réellement que ces malades s’installent sur sa terre natale?! - Et puis… Esmée n’avait jamais été à Garenhoff, mais l’on racontait bien des choses sur l’endroit. Il y aurait un château volant servant de demeure à un grand sorcier que personne n’a jamais vu; il y aurait des créatures faites de feu, de glace, de pierre, qui marcheraient parmi les villageois. L’endroit, à la fois merveilleux et tracassant, abriterait désormais ces gens-ci? Non, non, encore une fois, Esmée n’aimait pas ça.

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HORS-JEU

A noter que les notes mises en citation sont une partie des notes prises par Esmée, et qu’elles n’ont pas toute été prises au même moment et surtout pas nécessairement du fait d’Esmée même! Par exemple, le fait de dire que notre chère norne nécromante est limitée intellectuellement, je doit l’avouer, est peut-être une suggestion de la dame de mon personnage.

J’espère que le texte vous plaira Smile Vous aurez probablement bientôt une suite aux “chroniques de Nahar”, lorsqu’il y aura une nouvelle rencontre, une activité particulière (par exemple l’habilitation du laboratoire, etc.) ou autre.

Sur ce, des bises Wink

PS : Cathy notera que j'ai eu un petit coup de boost pour finir ça XD
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